Actualisé le 02/03/2007
Activer les connexions à Internet avec Sidux
Ce chapitre vous explique comment vous connecter au World Wide Web (connexion WAN).
Dans Sidux, de nombreuses méthodes pour y parvenir sont accessibles. En sont ici détaillées quelques unes.
Utilisation d'une passerelle
Pour faire en sorte d'accéder à l'interface de réglage de votre modem routeur, il faudra en préalable configurer correctement vos paramètres TCP/IP comme détaillé au chapitre sur les Réseaux locaux.
Pour vérifier l'accès matériel à ce routeur, vous pouvez lancer un ping dans la console :
$ ping adresse_IP_du_routeur
La commande s'interromp via la frappe de :
+Si son résultat ne fait mention d'aucune erreur de communication c'est que la connexion réseau locale au modem-routeur est opérationnelle.
Ouvrez alors un navigateur (Firefox ou Konqueror) et entrez dans sa barre d'adresse l'url d'accès à l'interface web du routeur, telle qu'elle est précisée dans le manuel d'utilisation fourni par le constructeur :
http://adresse_de_l_interface_d_administration_du_routeur(À titre d'exemple, certains modems-routeurs D-Link ont une adresse d'administration qui correspond tout simplement à l'IP LAN assignée au routeur, soit http://192.168.1.254, pour la livebox c'est http://192.168.1.1 ou http://192.168.1.5 ; Même si le dernier chiffre par défaut est souvent 1 ou 254, préférez toujours lire votre documentation avant de tenter de jouer aux devinettes : les codes TCP/IP IPv4 permettent plus de quatre milliards de possibilités d'adresses...
Si la connexion s'établit, vous devriez voir s'afficher soit en html soit en mode Javascript une fenêtre de Login (fenêtre d'authentification de l'utilisateur). Entrez-y les bons identifiants et mot de passe (exemples : sur les routeurs D-Link il suffit d'entre 'admin' comme identifiant et de laisser vierge le champ de mot de passe avant d'appuyer sur "ENTER" ; sur les routeurs-switch-modem Olitec, c'est respectivement 'admin' et 'adslolitec' ; encore une fois, lisez la documentation de votre appareil !)
Chaque type d'appareil ayant sa propre ergonomie, l'aspect de l'interface sera fonction du modèle que vous utilisez. Mais en règle générale, la nature des types de réglages possibles décline différentes options :
- LAN : Niveau permettant de fixer le mode (DHCP ou IP fixe) et l'adresse IP du routeur dans votre réseau local ; si vous changez cette adresse, il va de soi que la connexion va s'interrrompre et qu'il faudra se reconnecter au modem-routeur à sa nouvelle adresse IP.
- WLAN : Niveau de paramétrage de la connexion au réseau local sans fil (Wifi)
- WAN ou ADSL : Niveau où vous vous pouvez configurer le cas échéant identifiant et mot de passe de connexion fournis par votre fournisseur d'accès à Internet. La plupart des fournisseurs utilisant des IP dynamiques, choisissez dans cette partie WAN/ADSL, sauf instruction contraire du fournisseur l'option "IP assignée par le fournisseur", "automatic" ou toute option ayant le même sens.
- DNS : champs permettant généralement de choisir entre DNS automatiques et adresses de DNS fixes. Réglez-le en fonction des instructions fournies par votre fournisseur d'accès.
Vos paramètres effectués le routeur va redémarrer pour les intégrer, et si tout se passe bien, vous devriez être connecté à Internet.
Plantage des switchs et Routeurs
Au boût d'un certain nombre de jours de fonctionnement, les switch et routeurs peuvent planter pour cause de saturation mémoire, de surchauffe ou de charge magnétique ; si vous constatez des arrêts de connexion réseau et un blocage de connexion à Internet après plusieurs jours d'utilisation sans arrêter le modem-routeur, éteignez-le quelques minutes et rallumez-le avant d'appeler la hotline ou d'assigner votre fournisseur d'accès devant un tribunal !
Connexion modem RTC 56k
Les connexions RTC (Remote Telephonic Connexion) sont encore très utilisées, ne serait-ce que pour échanger du courriel avec un ordinateur portable, ou pour se connecter loin de chez soi. La plupart des modems RTC fonctionnent avec Sidux.
Pour lancer le script de connexion allez au menu "Sidux -> Network / Internet -> /dev/modem connexion setup" (réglage d'une connexion /dev/modem). Le script identifie votre matériel et vous permet d'entrer successivement les renseignements appropriés à l'exécution de ce type de connexion dans des boîtes de dialogue : choix de modem, nom du fournisseur, numéro de téléphone, et identifiants.
Votre connexion configurée il vous suffira par suite d'utiliser le menu "Sidux -> Network / Internet -> numéroteur internet" pour activer vos connexion RTC. Une applet du tableau de bord vous permettra de vous déconnecter. N'oubliez pas d'utiliser les DNS pertinents pour pouvoir utiliser cette connexion.
Certaines cartes modem internes PCI de type WinModems ne sont absolument pas supportées par GNU/linux et ne vous permettront pas de vous connecter. Les modems externes des marques les plus connues obtiennent en général des résultats plus satisfaisants
Connexion modem ADSL
Utilisez le script 'Sidux -> Network/Internet -> DSL (ADSL) -> My PPPoE Conf', qui s'applique aux modems ADSL autre que la Fritzcard.
Ces scripts font se succéder des boîtes de dialogue permettant d'entrer un-à-un les différents renseignements nécessaires à l'activation d'une connexion ADSL : fournisseur, Identifiant, mot-de-passe, DNS, etc. Les bonnes entrées débouchent normalement sur une connexion immédiate.
Là aussi si vous l'avez choisi la connexion s'établira par la suite à chaque démarrage de Sidux, permettant à tous les utilisateurs de profiter d'Insternet.
Veillez à privilégier la connexion Ethernet à votre modem et évitez tant que faire se peut d'utiliser un modem via un port USB.
Si vous avez des doutes sur la régularité de fonctionnement matériel de votre modem ou modem-routeur ADSL, commencez par un diagnostic de l'appareil en fonctionnement avec un transformateur d'alimentation par secteur de bonne qualité : mal alimentés électriquement ces appareils fonctionnent de manière aléatoire.
Configurer son ordinateur de bureau comme passerelle
Si votre station de travail est équipée de deux cartes réseau, il est possible de le configurer en sorte qu'il joue le rôle de passerelle vers internet pour d'autres machines.
Configurer la passerelle
Voici une solution minimale pour y parvenir :
Ouvrez une console et devenez, pour l'ensemble des commandes qui vont suivre, l'administrateur root avec des permissions graphiques en utilisant la commande :
$ sux
Configurez l'accès à Internet de la première carte réseau en lançant :
# netcardconfig
Pour la deuxième carte, nous choisirons de la configurer, également avec netcardconfig avec une adresse IP fixe appartenant à notre domaine local. (par exemple 192.168.0.6)
Si par erreur une passerelle (Gateway) a été configurée durant le déroulement de l'opération, il faudra lancer le script :
# remove-gateway.sh
Vous devez ensuite éditer le fichier /etc/dnsmasq.conf
en y ajoûtant la ligne :dhcp-range=192.168.0.50,192.168.0.150
Laissez le reste du fichier tel quel.Le serveur DHCP de votre ordinateur-passerelle peut alors être lancé via la commande :
# /etc/init.d/dnsmasq
Si la ou les machines clientes sont réglées par DHCP, une adresse IP leur sera attribuée automatiquement.
Pour router les requêtes à Internet de ces machines clientes, il vous faut alors lancer le script :
# /usr/sbin/masquerade.sh
Après cela toute machine cliente devrait être en mesure d'accéder à Internet.
Pour activer votre passerelle locale au démarrage
- Activez dnsmasq au démarrage via cette série de commandes :
# unfreeze-rc.d # update-rc.d dnsmasq defaults # freeze-rc.d>
Lancez le script masquerade de cette façon :
# echo "/usr/sbin/masquerade" >> /etc/init.d/bootmisc.sh
L'utilisation d'un vrai routeur-passerelle vous exempte de devoir allumer votre ordinateur de bureau pour accéder à Internet depuis toute machine de votre réseau local. En outre cela sécurise la connexion en isolant matériellement vos machines locales du Web.
Si néanmoins vous choisissez d'utiliser un de vos ordinateurs comme passerelle, l'adjonction d'un switch à la sortie de la carte configurée pour l'accès à la passerelle multiplie par le nombre de ports (-1) de ce switch, le nombre de machine pouvant utiliser la passerelle.