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Version Francophone maj. 27/10/2006

Adaptations post-installation dans Kanotix

En l'absence de version déjà francisée de Kanotix, la mise en place de la langue française comme langue principale de l'installation, et certaines opérations complémentaires sont nécessaires une fois cette installation achevée.

Lors de votre premier redémarrage après l'installation, vous choisirez dans un premier temps dans l'interface affichée pour configurer KDE, la localisation en France (Europe de l'Ouest) et la langue English US, qui est la seule disponible avec l'allemand sur le CD-ROM original de Kanotix.

La francisation de KDE et d'autres programmes est expliquée dans cette page, après l'explication qui suit sur le réglage de la locale francophone adaptée dans Debian et la méthode globale d'installation de tout programme dans cette distribution.

Fixer la langue française comme langue principale de l'installation

Au démarrage de votre nouvelle installation de Kanotix, ouvrez une console d'administrateur et entrez la commande Debian:

# dpkg-reconfigure locales

Démarre alors un utilitaire console multicolore dans lequel vous trouverez cochées sous forme d'étoiles les variables locales disponibles dans Kanotix. À l'aide des flèches haut et bas de votre pavé fléché vous pouvez monter et descendre dans les sélections, et activer/désactiver ces dernières au moyen de la barre d'espace de votre clavier.

Le réglage à affectuer pour franciser l'installation consiste à ne garder sélectionnées que les locales qu'on pense devoir utiliser et à désélectionner toutes les autres. Par exemple pour exploiter la langue française en France, nous ne garderons dans le système que :

  • [*] fr_FR ISO-8859-1
  • [*] fr_FR.UTF-8 UTF-8
  • [*] fr_FR.UTF-8@euro UTF-8
  • [*] fr_FR@euro ISO-8859-15

puis, après avoir soigneusement désélectionné toutes les autres, à l'aide de la touche tab, nous sélectionnons la commande "OK". Dans les panneaux suivants, nous sélectionnerons "fr_FR.UTF-8@euro UTF-8" comme locale principale de notre système Debian.

Suite à quoi l'utilitaire va reconfigurer ces options et lorsque nous aurons à nouveau la main dans la console, l'opération sera achevée.

Normalement ce réglage système opéré, les paquetages logiciels nouvellement installés utiliseront une interface en français si celle-ci est disponible.

Le choix du standard UTF-8 prévaut aujourd'hui, car son utilisation permet désormais un accès à de plus larges traductions francophones de logiciels que les standards utilisés auparavant (ISO-8859-1, ISO-8859-9, ISO-8859-15). En effet les traductions les plus récentes ont abandonné ces standard. Soyez donc avertis que si pour des raisons tenant au souci de compatibilité aux dénominations fantaisistes utilisées sous Windows pour identifier les fichiers, vous choisissiez fr_FR@euro ISO-8859-15 pour locale, de très nombreux logiciels de votre distribution basculeraient alors dans l'environnement par défaut anglophone.

Installer les programmes dans Debian

Nous voyons ici la méthode ad hoc pour gérer votre système de paquetages Debian, et installer, désinstaller, mettre-à-jour les logiciels à la volée.

Debian est l'une des distributions GNU/Linux les plus célèbres et les plus anciennes. On peut présumer qu'elle doive en partie cette célébrité à son excellent système de paquets logiciels, qui s'améliore d'année en année et permet une gestion rationnelle des "dépendances".

Les dépendances, ce sont les liaisons indispensables que nécessite le bon fonctionnement d'un logiciel. Il peut nécessiter la présence de librairies, de bibliothèques, d'autres logiciels. Les paquets Debian (.deb) comportent des descripteurs de ces dépendances qui automatisent la procédure de mise-en-conformité du système assurant la bonne installation des logiciels.

A minima les outils de gestion des paquetages vous avertiront des nécessité accompagnant le choix d'une opération impliquant leur intervention :

  • disponibilité du paquet
  • autre paquets nécessaires à son fonctionnement
  • conflits potentiels avec d'autres logiciels
  • mises-à-jour voire désinstallations nécessaires
  • ,etc.

Soyez bien attentifs à tous les messages fournis lors de l'utilisation de tout gestionnaire de paquetage debian. En règle générale une attention suffisante à ces messages permet de choisir la bonne solution lorsqu'on rencontre un problème : différer l'installation pour se documenter plus avant sur ses implications, y procéder en notant les modifications et suppression qu'elle implique, choisir un logiciel alternatif à celui qu'on voulait installer au départ, etc.

L'outil le plus avancé pour gérer ces paquets est APT, abréviation de Advanced Packages Tool. Son utilisation impose de disposer d'une connexion à internet, à haut débit si possible, car la gestion des dépendances implique parfois la réinstallation de nombreuses composantes de la configuration pour installer certains éléments. Nous détaillons l'utilisation des commandes APT dans la section suivante.

Debian et donc Kanotix permettent également d'installer des paquetages sans disposer de liaison à Internet. Le procédé fait appel à la commande
dpkg -i nom_du_paquet
qui permet d'installer un paquet logiciel récupéré sur un support quelconque de type clé USB ou CD-ROM, mais présente l'inconvénient de ne pas permettre une satisfaction dynamique des dépendances comme l'assurent APT, Kpackage et Adept. La commande :
dpkg -r nom_du_paquet permet de désinstaller un paquet
dpkg --purge nom_du_paquet efface toute trace du paquet, notamment ses configurations.
La commande dpkg -l permet de lister les paquets installés sur votre machine.
On peut obtenir un fichier de texte à sa sortie, pour consulter plus facilement le détail des paquetages présents dans le système à un moment ou un autre. Ceci s'effectue via la commande suivante :
dpkg -l > nomdufichiertexte
Pour plus d'information sur dpkg, faites man dpkg et visitez le site fr.debian.org. Un moteur de recherche y est accessible, qui permet de trouver tout type de paquet .deb existant, de connaître ses fonctions et ses dépendance et de le(s) télécharger.

Apt-get et Adept

Un bon point de départ pour comprendre la commande apt-get consistera, après lecture de cette section, à installer le paquetage apt-howto-fr si il n'est pas présent, qui vous apportera des détails exhaustifs sur cet impressionnant utilitaire.

Sources des Paquetages

APT (Advanced Package Tool) récupère les paquets logiciels sur Internet, ce qui lui impose de connaître les bonnes adresses du web pour y parvenir. On parle de "Miroirs". Les miroirs sont des répertoires aux contenus identiques (d'où ce nom) situés sur différents serveurs d'hébergement, qui permetten aux utilisateurs d'accéder rapidement aux paquets de la distribution Debian. Les paquets logiciels de Kanotix font appel à plusieurs types miroirs, notamment bien entendu aux miroirs Debian eux-mêmes. Le liste de ces miroirs est un fichier intitulé

sources.list

,

localisé dans votre ordinateur à /etc/apt/sources.list.

Ce fichier est éditable par l'administrateur et celui-ci peut, en cas de lenteur, préférer substituer les miroirs Debian français (et plus généralement les plus proches de vous, géographiquement) aux miroirs Debian allemands qu'il utilise par défaut.

Vous pouvez en vous connectant en tant qu'utilisateur root dans KDE, modifier avec un éditeur de textes comme Kate ou nano les fichiers de configuration dont il pourra être question par la suite.

Tous les miroirs Debian ont des contenus strictements identiques et donc l'utilisation de l'un ou l'autre n'a rien à voir avec la langue du système ; c'est juste une question de trafic sur Internet.

Dans les fichiers de configuration les lignes commençant par # sont des lignes de commentaires, et celles dépourvues de ce signe, les véritables lignes de configuration.

Voici par exemple l'une après l'autre, une entrée originelle et sa correspondante remplaçant un miroir Debian allemand par un miroir Debian français :

# Unstable
deb http://ftp.de.debian.org/debian unstable main contrib non-free
deb-src http://ftp.de.debian.org/debian unstable main contrib non-free

# Unstable
deb http://ftp.fr.debian.org/debian unstable main contrib non-free
deb-src http://ftp.fr.debian.org/debian unstable main contrib non-free

Mettre-à-jour sa liste de Paquets

La commande impérative à passer lorsque vous comptez utiliser APT est celle qui va mettre-à-jour en préalable la liste des paquets réellement disponibles sur les miroirs de téléchargement. En effet Debian évolue quotidiennement et ces changement rapides imposent au même rythme et en tout cas chaque jour où vous l'utiliseriez, de synchroniser votre système local d'identification des paquets avec celui qui prévaut au jour donné. Les développeurs en effet assignent des noms différenciés pour identifier chaquemise-à-jour d'un paquetage donné. La commande pour actualiser la liste des paquetages existant est

apt-get update

Son exécution prendra un certain temps, en fonction de la disponibilité des miroirs, de leur nombre ainsi que du débit de votre propre connexion. En fin d'opération le système APT récapitulera les informations récupérées en délivrant dans la console des messages relatifs à son déroulement.

Cette précaution prise vous pouvez installer et mettre-à-jour vos programmes

Il peut arriver qu'un message d'erreur s'affiche à l'issue de cette synchronistation, et qui indique l'impossibilité d'authentifier la connexion sur les miroirs. Ce message est issu de procédures de sécurisation des connexions aux différents miroirs de téléchargement, qui nécessitent la présence de clés pgp d'authentification sur votre système.
Cette présence n'est pas indispensable pour installer les logiciels mais elle est recommandée, notamment pour vous éviter ces messages. Connectez-vous au canal de Chat de Kanotix en entrez-y la commande !apt-keys si vous voulez compléter la prodédure de sécurisation d'APT. Le bot du chan vous indiquera les commandes à effectuer pour réaliser cette opération.

Recherche de Paquets et information sur ceux-ci avec APT

Une commande très pratique permet de rechercher un paquet ou une fonction. En effet les informations récupérés via apt-get update ne se limitent pas aux seuls noms des paquetages mais également comportent des notices de descriptions de ceux-ci. Pour trouver un paquet ou un paquet gérant une certaine fonction ou un certain format, la commande sera

apt-cache search nom-du-paquet ou expression-pertinente

Pour afficher l'information sur un paquet, la commande sera

apt-cache show nom-du-paquet

Notez que vous pouvez identifier le nom d'un programme GNU/Linux qui gérerait les fonctions requises par recherche méthodique dans un métamoteur Internet, et vérifier ensuite avec apt-cache search qu'il existe parmi les centaines de milliers de paquets Debian disponibles. Les sites internet Freshmeat et Sourceforge constituent également d'excellentes ressources pour trouver un logiciel - mais pas forcément disponible en paquet Debian - pouvant répondre à des besoins spécifiques.

Installation, mise-à-jour et désinstallation des paquets

La commande d'installation d'un paquet est :

apt-get install nom-du-paquet

suite à quoi le paquet est téléchargé, décompacté, analysé, installé, et configuré automatiquement sur votre ordinateur. S'il impose l'installation voire la mise-jour ou la désinstallation d'autres paquets, vous en êtes avertis et l'invite de commande vous propose de continuer ou d'annuler l'installation. Vous répondrez en fonction des circonstances ce qui vous semblera approprié.

Si le message explique que les trois quarts de votre distribution vont devoir être mis-à-jour, notamment le serveur graphique xorg ou l'ensemble de KDE, il vaut peut-être mieux chercher une autre solution...comme attendre une nouvelle version de Kanotix ou procéder à une installation spécifiquement dédiée à l'expérimentation des commandes à haut risques...

La mise-à-jour d'un paquet

Elle s'opère par la même commande apt-get install nom-du-paquet. Si une nouvelle version du programme est disponible, il sera mis-à-jour avec celle-ci par la même procédure. Dans le cas contraire APT vous averti que la version installée est la plus récente disponible.

Désinstallation d'un paquet logiciel

La commande de désinstallation d'un paquet est :

apt-get remove nom-du-paquet

La commande de désinstallation absolue d'un paquet, c'est-à-dire celle qui désinstallera tous les fichiers de configuration et préférences que celui-ci pouvait avoir créé (en somme la commande recommandée pour avoir plus de chance de réinstaller ou mettre-à-jour un même paquet afin de le passer en français) est :

apt-get remove --purge nom-du-paquet

On réinstalle ensuite le programme concerné via apt-get install nom-du-paquet

Avec dpkg on installe un paquet en spécifiant le nom exact du fichier .deb à installer (par exemple : "manpages-fr_1.64.0-3_all.deb"). Avec Apt et Adept, on n'utilise que le nom courant du paquet logiciel (suivant le même exemple :"manpages-fr").

Le code source des paquetages Debian est ouvert et libre.
Vous pouvez récupérer les codes source de tous vos programmes pour les analyser, modifier, et re-compiler comme vous voudrez. Tout l'outillage nécessaire pour ce faire est intégré à Debian et donc à Kanotix.
Avec la commande :
apt-get source nom_du_paquet
apt-get récupère les codes source du paquet concerné. APT examine les paquets disponibles pour choisir le paquet source à récupérer. Il trouve ensuite et télécharge dans le répertoire courant la version la plus récente. Les paquets source sont suivis différemment que les paquets binaires, via les lignes de type deb-src dans le fichier sources.list.

ADEPT et KPackage

L'interface KDE ADEPT ainsi que Kpackage fonctionnent suivant le même principe que l'utilisation d'APT en mode console : actualisation de liste de paquetages, et procédures d'installation-désinstallation-mises-à-jour des paquetages. Elles y ajoutent simplement l'habillage et l'ergonomie graphique permettant de programmer les opérations à effectuer puis de les réaliser en groupe au moyen d'une commande d'effectuation qu'on appelle une fois ces opérations programmées. Pour plus d'information consultez les aides interneq de ADEPT et Kpackage.

Vous trouverez plus d'information sur l'usage d'Adept et de Kapackage dans la partie "Installation et mises-à-jour de programmes avec Adept" du chapitre "Mises-à-jour de Kanotix" de ce manuel.

Franciser KDE

L'étape suivante consistera à franciser l'environnement KDE. Ceci s'obtient par installation d'un paquetage .deb regroupant toutes les syntaxes de commandes en français de l'environnement. Pour comprendre comment installer un paquetage .deb avec APT, consultez plus haut les instructions sur l'utilisation des commandes ad hoc.

Le paquet du français dans KDE s'appelle kde-i18n-fr :

# apt-get update
# apt-get install kde-i18n-fr

Ensuite rendez-vous dans KDE au 'menu K -> Configuration (settings) -> Kpersonalizer (KDE desktop wizard)', où vous pourrez choisir la langue utilisée 'French' nouvellement installée. Pour bénéficier pleinement de cette francisation de KDE, il sera préférable de redémarrer une nouvelle session après avoir fermé celle qui était en cours.

...à partir de quoi la langue allemande de l'interface de KDE n'est plus nécessaire et on peut la désinstaller pour gagner en espace disque :

# apt-get remove kde-i18n-de

Le menu Debian peut être lui aussi réinstallé pour apparaître en français :

# apt-get install menu

Franciser d'autres programmes

Certains logiciels aux commandes volumineuses intègrent leurs variantes linguistiques, comme nous l'avons vu pour KDE, dans des paquetages distincts. C'est le cas notamment pour OpenOffice.org, Thunderbird, Firefox, et d'autres. Utilisez la commande :

# apt-cache show nom_du_paquet_logiciel_principal pour localiser et identifier dans une liste le nom du paquet local .deb nécessaire à la francisation d'un logiciel donné si celui-ci existe. Cette méthode vous permettra d'identifier également les paquets d'aides éventuellement disponibles en français pour ce programme. Elle est également bien pratique pour identifier d'éventuels plugins disponibles pour tel ou tel logiciel

Réglages du Clavier et du Fuseau horaire

Réglages du Clavier

Soit en utilisant le Centre de Contrôle de KDE soit au moyen de l'applet de choix de clavier si celle-ci est affichée sur votre tableau de bord, vous gagnerez à configurer convenablement votre clavier francophone dans KDE. Tout d'abord en supprimant les claviers étrangers qui ne vous sont pas utiles, et en sélectionnant le seul clavier français (fr) et l'option 'Intégrer la disposition latine' dans la case à cocher de la partie basse droite, dans l'interface de choix de clavier.

Si votre clavier n'est pas complètement reconnu ou produit des frappes eronnées, recherchez-lui un modèle alternatif au plus proche de son modèle réel dans l'onglet ad hoc de la partie supérieure du même panneau. Testez notamment dans un éditeur de texte quelconque la combinaison ALT GR + @ , qui permet d'entrer le caractère arobase pour envoyer des courriels. Si vous ne rencontrez aucun problème particulier avec ce clavier, ne tentez pas de changer le modèle PC 105 activé par défaut.

À propos de clavier
La frappe sur les touches d'un clavier d'ordinateur adresse au système des codes numériques correspondant à chaque touche. Si ces codes varient d'un modèle de clavier à l'autre, en particulier si le clavier est équipé de touches spéciales "mail", "volume sonore" et autres, les codes numériques standard sont les mêmes quelque soit la langue : c'est le système lui-même qui traduit les codes numériques en caractères propres à la carte linguistique de clavier (keyboard map) que vous-mêmes ou le système de locales Debian lui a assigné
Il en résulte que vous pouvez très bien utiliser un ordinateur équipé d'un clavier "querty" et le configurer en "azerty" ; il existe d'ailleurs des kits d'autocollants permettant de recouvrir les touches de portables de signes de caractères propres à la carte de clavier local que vous souhaiteriez utiliser en lieu et place de celle équipant l'ordinateur à l'origine.

Fuseau horaire système

Réglez en tant qu'utilisateur 'root' (administrateur) les bonnes date, heure et le bon fuseau horaire correspondant à votre situation. En france, la bonne configuration est GMT+1 avec la prise en compte de l'heure d'été qui doit déboucher sur l'affichage de l'option CEST dans l'interface de fuseaux horaires des comptes utilisateurs.

Notez que ce réglage de base ne présume pas forcément du fuseau configuré pour afficher son heure dans l'applet du bureau de KDE ; votre machine peut très bien être réglée à la bonne heure locale et afficher dans le compte utilisateur le fuseau horaire de Moscou ou de New-york : une fonctionnalité utile pour les rendez-vous ou réunions internationales en ligne...

Les utilisateurs de listes de discussion sont les premières victimes d'un mauvais réglage du fuseau horaire système par l'utilisateur. En effet c'est d'après ce réglage que les utilitaires de courriel se fondent pour dater les messages. Si celui-ci ou la date sont erronés, alors cela casse la cohérence d'archivage des message sur les serveurs, rendant possible le suivi des fils de discussion. L'effet peut être similaire dans la boîte de réception de vos correspondants de courriers électroniques. Les serveurs Web en effet utilisent la plupart du temps le rapport à l'heure GMT réelle pour ordonner les fichiers provenant de sources internationales hétérogènes.